mardi 5 juillet 2016

Louise de New York, Un été de chiens

Gaia Guarino, éditions Courtes et Longues, 2016

Les vacances, les grandes, les très grandes vacances…. ! Louise part avec sa tante Emma sur la côte est, à Southampton. Et pour Louise, chez tante Emma, tout est merveilleux : la maison est un château et le jardin, un parc magnifique. Autour de la fontaine, le jardin fleuri accueille flamants roses et perroquets multicolores. On se doute que Louise invente un royaume à sa mesure. Et le lecteur, complice de la petite Louise, s’amuse de son imagination galopante.

Gaia Guarino, éditions Courtes et Longues, 2016

Et comme tout palais à son altesse, Louise décide de devenir la princesse enchantée de la demeure de Tante Emma. Et cerise sur le gâteau des vacances, tante Emma vient d’adopter Sidonie, un affectueux petit chien, qui jouera tout l’été le rôle de « fidèle dame de compagnie ».

Gaia Guarino, éditions Courtes et Longues, 2016

Mais un jour, fait étrange, il n’y a pas un mais deux chiens parfaitement identiques qui courent dans le jardin. Des animaux, qui ensemble, n’obéissent pas du tout à Louise et font n’importe quoi. Et tante Emma est absente…
Gaia Guarino, éditions Courtes et Longues, 2016


Louise de New York, Un été de chiens est une histoire gaie, enlevée, où l’on suit les aventures d’une petite fille à l’imagination débordante qui nous donne les clés pour passer un été des plus merveilleux. Inventer ses vacances en embellissant son quotidien : et si les vacances chez papi devenaient un séjour chez le duc d’Edimbourg!

Gaia Guarino, éditions Courtes et Longues, 2016

Gaia Guarino offre des illustrations captivantes, incrustées de collages variés (motifs fleuris des habits ou de la faïence, extraits de journaux…). Les séquences d’images, riches de détails, jouent des cadrages : points de vue changeants, association d’images qui se font face… On se régale de ces perspectives qui surprennent et tiennent en éveil le lecteur. Un mot aussi sur les couleurs de Gaia Guarino,  ses vues urbaines, particulièrement réussies, resplendissent : la première page sur le pont suspendu de New York donne du détroit une vision des plus chamarrées, eau ondoyante et hypnotique. Magnifique !


Jean Poderos, Louise de New York,un été de chiens, ill. par Gaia Guarino, éditions Courtes et Longues, 2016

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