mardi 23 février 2016

Mon tout petit ours

ill. Emily Hughes

L’air est brûlant dans la montagne pour papa ours et son ourson. Alanguis, près d’une souche, nos amis rêvent de fraicheur. Petit ours aimerait plonger dans la rivière.
Mais le chemin est long et semé d’embûches jusqu’à l’eau. La végétation de Emily Hughes est foisonnante, c’est la forêt du Douanier Rousseau : des herbes hautes, des fougères, des touffes de mousse, des champignons et des fleurs plantées par-çi par-là contre les cailloux de la montagne. Pour notre valeureux ourson, ce paysage est une jungle à affronter pour parvenir à son bain. Alors, celui-ci lève le menton et part à l’assaut… Toujours devant, toujours avançant malgré les difficultés, petit ours se met au défi pour gagner, toujours plus, l’admiration paternelle de sauter haut, très haut, très très haut…. Le regard fixe, volontaire, il a du cran notre ami. A la une, à la deux, à la trois…. Patatras ! Il se blesse.
ill. Emily Hughes


Mon tout petit ours raconte la complicité entre un père et son fils. Quant le plus jeune gagne en assurance sur le chemin de la montagne,  son père lui offre, par son regard et ses paroles encourageantes, bienveillantes et réconfortantes, toute son attention pour grandir, s’aventurer et prendre encore plus confiance en lui.
ill. Emily Hughes


Un album d’une infinie tendresse, comme l'ensemble des regards échangés entre les deux ours.

Sean Taylor, Emily Hughes, Mon tout petit ours, Milan, 2016

 



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